mercredi 11 janvier 2012

Photons dans un buisson

Interaction
Par Neutrinos

 La danse du photon n° 4 (linuxmint.com)

Tout dans le monde est fait d’atomes qui sont soudés les uns aux autres par les interactions de leurs électrons.
Ces interactions sont dues à la force électromagnétique agissant entre eux ; celle-ci n’est à son tour qu’un échange de photons.

C’est pour cette découverte de « l’effet photoélectrique » que le physicien Albert Einstein reçut le prix Nobel en 1921, et non pour ses découvertes sur la relativité.

La force électromagnétique donne aux atomes leur structure interne, ce qui leur permet de s’agglomérer pour former les substances qui composent l’Univers, les êtres vivants compris; ne pas l’oublier.

L’électron est une particule chargée négativement ; le proton est chargé positivement. Pour l’antimatière, c’est l’inverse ; ne pas mélanger les torchons avec les serviettes, ça ferait boum.
Rappel : les forces opposées s’attirent, les forces semblables se repoussent.


(dessin du site missbscience.blogspot.com)

La constante de la structure fine

α (alpha) est une des constantes fondamentales de l’Univers. Elle détermine la force des interactions entre les particules chargées et le champ magnétique. Elle gouverne la force électromagnétique, celle qui fonde la cohésion des atomes et des molécules en « tenant » les électrons entre eux.
Sa valeur exacte est : 0,007297351 +/- 0,000000006 ou 1/137035999037, selon la valeur obtenue lors des dernières estimations.

C’est un nombre sans dimension dont la formule est :

e au carré/c hbar : e est la charge électrique de l’électron ; c la vitesse de la lumière et hbar, la constante de Planck divisée par 2π.

Cette fraction de 1/137 a fortement impressionné Wolfgang Pauli (le père des neutrinos), car 137 est la valeur du mot קבלה (QaBaLaH) en hébreu. Ce mot signifie « transmission ».
En base 6 : 137 = 345, valeur du nom de משה (Moïse).


 La danse du photon (linuxmint.com)

 Le photon, qui est-il ?

Le photon est une particule d’énergie, ou de lumière, utilisée pour transférer des forces électromagnétiques. La lumière, la chaleur, les rayons X sont des ondes de photons ; les ondes radio (et TV) aussi.
Rappel : il ne faut pas confondre ondes radio et ondes sonores. Les ondes radio voyagent à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire un million de fois plus vite que les ondes sonores.

Le rayonnement des photons est une onde capable d’éjecter des électrons d’un atome car les photons se comportent comme des projectiles de lumière. Un rayon de lumière agit comme un flux d’ondes, mais c’est également un flux de particules car il est composé de  grains de lumière . Ce que devait savoir l’auteur mystérieux du non moins mystérieux Sepher HaBahir, ouvrage antérieur au XIIe siècle, et peut-être rédigé à Lunel ou à Posquières :
« C’est à propos de la lumière qui est dotée de substance » (ch.13).

On peut de nos jours contempler de très vénérables photons, pour cela, il suffit d’allumer un écran de télévision hors chaîne ; 1/100 de la neige qui scintille sur l’écran est composé de photons émis lors du Big Bang ; beau support de méditation, ça laisse rêveur.


Des photons dans un Buisson

Photo de Rav Johanan Banon, publiée sur Facebook

אור , lumière en hébreu, a pour valeur 207.
En base 6, 207 = 543,  (21+501+21) valeur de l’expression:


 אהיה אשר אהיה

 (SheMWTh III, 14)
réponse énigmatique de la non moins énigmatique abstraction cachée dans un prétendu buisson au comportement non conventionnel.
Dans le célèbre vis-à-vis, ou face à face, entre Moïse et son interlocuteur, nous avons un 543 qui se regarde dans un 345 ; mais également par une simple transmutation, un possible 207 de lumière qui se contemple dans un électromagnétique 137….

On est loin du « je serai ce que je serai » des traductions acceptables, en tant que procédés mnémotechniques, et encore plus loin de l’abominable « je suis qui je suis » des charlatans pêcheurs de dupes.

La danse du photon n°8
 

A noter:
543 + 345 = 888
(888 est un nombre cher au coeur de fumistes plagiaires qui prétendent l’avoir découvert là où il ne risque pas de se trouver)

543 est la somme des valeurs de six noms d'une importance capitale:
21 + 26 + 31 + 65 + 86 + 314 = 543
De plus l'inconnaissable AYN SWPH, אין סוף , a pour valeur:
61 + 146 = 207, c'est à dire 543 en base 6 comme la lumière du Buisson. 
 
Cette semaine à l’étude: SheMWTh ch. I à VI (Exode). Dans le chapitre III, le mot  הסנה
 "le buisson", de valeur 120, est cité 5 fois: 120 x 5 = 600.
Sources accessibles sur quelques bases en physique:
Paul Parsons, 3 minutes pour comprendre les 50 plus grandes Théories scientifiques,
Editions Le Courrier du Livre, 2011
Robert L. Wolke : Tout ce qu’Einstein n’a jamais dit : La Compil.
Editions Dunod 2010.
Voir aussi le site de Futura Sciences.



mercredi 21 décembre 2011

Le nombre huit

Le nombre 8
Par Raymonde Reznikov
L'équation E8

Huit est le premier nombre cubique : 2 x 2 x 2 = 8
Huit est aussi le seul nombre cubique de la décade
8 a 4 diviseurs : 1 + 2 + 4 + 8 = 15 (15 est la valeur triangulaire de 5 et l’hexagonale de 3)

Valeurs polygonales de huit

Triangulaire = 36 (36 est la somme des 3 premiers cubes : 1+8+27)
Carré = 64 (triangulaire de 8 + carré de 8 = 100)
Pentagonale = 92
Hexagonale = 120 (120 est la triangulaire de 15 et la somme des 8 premières triangulaires)
Heptagonale = 148
Octogonale = 176
Ennéagonale = 204
Décagonale = 232
Hendécagonal = 260
Dodécagonale = 288
En binaire 8 = 1000
En base 3 : 8 = 22
En base 4 : 8 = 20
En base 5 : 8 = 13
En base 6 : 8 = 12
En base 7 : 8 = 11
Octogone

Quelques nombres en base 8

22 = 26 ;  20 = 24 ;  13 = 15 ;  12 = 14 ;  11 = 13
26 = 32 ;  42 = 52 ;  64 = 100 ;  80 = 120 ;  100 = 144
153 = 231 
182 = 266 ;  248 = 370
496 = 760
Note: 760 est la somme des valeurs des mots KeTheR + ‘HoKhMaH + BYNaH, les trois premières Séphiroth  (620+73+67) et 496 est la valeur du mot MaLKhWTh, la dernière Séphirah
Octaèdre

L’angle de l’octogone fait 135° ; la somme totale des angles de l’octogone est égale à 1080°
L’octaèdre a 8 faces, 12 arêtes et 6 sommets (8+12+6=26)
Il faut 8 minutes pour que la lumière du soleil parvienne à la terre
Le huitième élément est l’octave du premier

Curiosités

Huit est le seul cube de la suite de Fibonacci
8 = 5+1+2 et 512 est le cube de 8 (en base 8 : 512 = 1000)
8+8+8 + 88 + 888 = 1000
8888 – 888 / 8 = 1000
La lettre 'HeYTh

La lettre hébraïque employée pour écrire le nombre huit est la lettre ‘HYTh : ח
Son sens premier est une barrière, une clôture, qui isole certes mais aussi qui protège. Les trois consonnes du HYTh, חית, peuvent prendre plusieurs sens selon les voyelles qui leur sont accolées. ‘HaYaTh est un être vivant. Ce mot apparaît au verset 25 du premier chapitre de Bereshyth (Genèse). Il est souvent mal traduit par « bêtes sauvages ». ‘HaYWTh signifie « Vitalité ». La lettre ח est l’initiale du mot ‘HaYiM, certains la portent en pendentif comme symbole de la Vie Une éternelle.
La circoncision des garçons a lieu le huitième jour.
David est le huitième fils de YShaY, ישי, (Jessé). C’est au chapitre 248 du TaNaK (I Samuel, 16) qu’il fait son entrée dans l’histoire. Le premier verset de ce chapitre est le verset 384 (8x8x6) du Livre en question.
Le nom complet du principe créateur (valeur : 26+86=112) n’apparaît qu’au huitième jour, au verset 4 de Bereshyth chapitre 2, le verset 35 de l’ensemble. C’est le trente-sixième nom « divin » cité depuis le début (36 est la valeur triangulaire de 8). Ce huitième jour est le départ d’un nouveau cycle.

 En hébreu, huit se dit ShMWNaH (Shmoneh), שמונה :
300 + 40 + 6 + 50 + 5 = 401. C’est la somme de la première et de la dernière lettres de l’alphabet : ALePh + TaW, א + ת = 401 (l’alpha et l’oméga de l’alphabet grec).

Deux fêtes portent le nom de « Chémini Atséret », littéralement : huitième (jour de fête de) clôture. L’un d'eux termine les huit jours des fêtes du pèlerinage d’automne et annonce le commencement de la nouvelle année liturgique.

Une autre célébration dure huit jours pleins, c’est ‘Hanoucah, toujours proche du solstice d’hiver. Il s’agit d’une fête de la lumière rappelant le miracle du chandelier du Temple qui brûla et éclaira durant huit jours avec juste le contenu d’une seule fiole d’huile. Le mot ShMoNeH, huit, comporte la racine SheMeN, שמנ, huile. Le mot ‘Hanoucah, חנכה, veut dire inauguration, c’est aussi le commencement d’un nouveau cycle.


Le nombre huit dans les mesures du temple

Certaines mesures en coudées du second Temple de Jérusalem rappellent le nombre huit et ses multiples : le parvis des femmes était un carré de 135 coudées de côté (l’angle de l’octogone fait 135°). Cette longueur de 135 coudées se retrouve aussi dans les mesures de l’enceinte des sacrifices.

888

La présence du symbolisme du nombre huit dans des traditions récentes, issues de la précédente, n’est que la récupération et le détournement de sens à leur profit de la symbolique des civilisations antiques. Les mentionner aurait été une perte de temps au profit de plagiaires.
A noter cependant : 888 est la somme de 345 + 543.
345 est la valeur du nom MoSheH, משה (Moïse)
543 est celle de l’expression AHYeH ASheR AHYeH, אהיה אשר אהיה, 21 + 501 + 21, réponse de son vis à vis dans l’épisode dit du « buisson ardent » (Ex 3, 14).
Essayer de retrouver 888 dans la somme de noms traduits en grec s’appelle du charlatanisme. 

E8 et la 248è dimension

En 1870 Sophus Lie, un mathématicien norvégien, travailla sur les « Groupes de symétrie ».
« Un groupe de symétrie est un outil pour énumérer toutes les façons dont il est possible de bouger un objet et d’obtenir le même objet à l’arrivée. »
(Mathieu Nowak : La carte de la 248èdimension, Dossier de La Recherche n° 37)
La théorie des groupes de Lie sert pour résoudre des équations de la mécanique quantique, celles qui concernent la théorie des anomalies en théorie quantique des champs, dans le but d’unifier les quatre interactions qui régissent la matière. En effet, si l’on essaye d’unifier les forces nucléaire forte et électrofaible (électromagnétisme et radioactivité) avec le champ de gravitation, on tombe sur des anomalies.
Parmi les Groupes de Lie, il y a cinq groupes dits « exceptionnels » parmi lesquels le Groupe E8 :
« Avec 248 dimensions E8 est le plus grand des groupes de Lie, groupes dans lesquels les symétries sont continues. » (op. cit.)
E8 a ouvert une porte sur les mystères de l’Inconnu.

Dessin publié dans le numéro 141 du Hors-série de Sciences et Avenir

Annexe :
Extrait de : Introduction to Superstring Theory
John H. Schwarz (California Institute of Technology)
The two Lie groups that are single out – E8 x E8 and Spin (32)/Z2 – have several properties in common. Each of them has dimension = 496 and rank = 16. Moreover, their weight lattices correspond to the only two even self-dual lattices in 16 dimensions. This last fact was the crucial clue that led Gross, Harvey, Martinec, and Rohm to the discovery of the heterotic string soon after the anomaly cancellation result. One hint is the relation 10 + 16 = 26. The construction of the heterotic string uses the d = 26 bosonic string for the left-movers and the d = 10 superstring the right movers. The sixteen extra left-moving dimensions are associated to an even self-dual 16-dimensional lattice. In this way one builds in the SO(32) or E8 x E8 gauge symmetry.

L'équation E8 en trois D.

lundi 19 décembre 2011

2012 et l'An 6000

Fin du Monde ?


L'hexagramme dans un symbole solaire, Temple d'UxMall (Yucatan, Mexique)

Bientôt 2012 au calendrier de l’ère vulgaire, quelle sorte de bon voeu doit-on envoyer ?
Voici, à ce sujet, un extrait d’un article publié en mai 2009 sur le blog Montségur-Au Coin des Temps; Les dates ont été mises à jour.



Entre 1831 et 1851 paraît à Paris la première traduction de la V. O. de la Bible, par le Rabbin Samuel Cahen. Il s’agit d’une édition bilingue en 12 volumes bourrée de notes et de références. En 1994, les Editions Les Belles Lettres en ont publié la traduction française seule, malheureusement sans les notes, mais avec une introduction de Marc-Alain Ouaknin tout à fait passionnante. On trouve également en annexe des renseignements utiles sur les poids et mesures, les fêtes, une bibliographie, un glossaire et un curieux Tableau chronologique, assorti des précisions suivantes  de l’éditeur:

« Quelques dates de l’histoire biblique tirées de la table chronologique de Samuel Cahen, de Adame à Alexandre de Macédoine. »
« Note de Samuel Cahen. Les nombres de la première colonne indiquent les années depuis la création ; ceux de la seconde colonne, les années avant le commencement de l’ère vulgaire, selon les Hébreux. Dans le système d’Ussérius, on augmente de 16 les nombres de la seconde colonne, et pour avoir l’ère dite mondaine, il faut retrancher 227 des nombres de la même colonne. »
Explications : Ussérius est l’évêque anglais Usher qui décréta que le monde avait été créé le 23 ou 24 octobre –4004, à 9 heures du matin.



Le calendrier utilisé de nos jours par les Juifs est un calendrier luni-solaire dont la forme actuelle remonte au IVième siècle de notre ère. Le point de départ des calculs en a été choisi lors de la nouvelle lune du 24 septembre 344. Les « Sages » ont fixé le premier jour de leur chronologie 216 cycles de Méton en arrière, c’est à dire 216 fois 19 ans, et ont remonté ainsi 4104 ans. Selon ce comput, la première nouvelle lune de la Création fut celle du 7 octobre 3761 ans avant l’ère commune. D’après ce calendrier, nous serions depuis le 29 septembre 2011 en l’an 5772
La différence avec le calendrier publié par Samuel Cahen vers 1850 est donc de 227 ans. D’après sa computation, Adam et Eve furent créés en –3988, nous serions donc cette année en l’an 6000.

L’An 6000

Depuis cette découverte intrigante, j’ai enquêté en vain pour tenter de découvrir la source des informations du vénérable Rabbin traducteur. Aucune chronologie, et elles sont nombreuses, ne correspond à la sienne. S’agit-il du décompte utilisé avant l’an 344 ? D’où provient-il ? De Babylone, de Perse peut-être, patrie d’un Zoroastre dont les ancêtres seraient venus d’un mystérieux  Grand Continent situé au-delà de la Grande Mer ?

De l’Amérique au Moyen-Orient

L’auteur inconnu d’une scholie de Platon (fr. B 11), prétend que certains auteurs ont fait de Zoroastre, le Mage et le Prophète de la Perse antique, le descendant d’hommes venus des Terres d’au-delà de la « Grande Mer », c’est à dire d’une région transocéanique. (Les Mages hellénisés, Bidez – Cumont, éd. Les Belles Lettres).

Pline l’Ancien dans le livre XXX § 3 de son Histoire Naturelle, déclare que Zoroastre aurait vécu 6000 ans avant la mort de Platon.

Pour des raisons astronomiques évidentes, un cycle calculé par les Mayas doit se terminer en l’an 2012 de notre calendrier profane. Tout le monde connaît l’importance liée aux 6000 ans dans la tradition biblique, mais aussi l’importance des cycles de 6000 ans dans de nombreuses civilisations orientales. Curieusement un calcul fondé sur des textes en V.O., directement issus des grandes traditions de l’Orient antique nous promet la fin d’un cycle en 2012.
Attention, je n’ai pas dit la Fin du Monde.

Pour en savoir plus, voir:
De Didier Jamet et Fabrice Mottez: 2012, scénarios pour une fin du monde
(Editions Belin)
 

dimanche 18 décembre 2011

Quel dieu

Pour en finir avec dieu
Par Neutrinos
Non, il ne s’agit pas du livre de Richard Dawkins sur le principe que les religions appellent de ce nom, mais simplement un rappel de ce que le mot lui-même signifie et ce à quoi il renvoie.
Le mot dieu est un nom commun venu en droite ligne de l’univers mythologique de l’antiquité. Il dérive du dyaus sanscrit, du theos grec et du deus latin. Il qualifie les idoles les plus célèbres dont Zeus-Jupiter est le souverain incontestable. Ce mot n’aurait jamais du servir à nommer une abstraction métaphysique suprême à l’origine de l’univers. Il en est une caricature pitoyable et sacrilège, et cela que l’on y croit ou non.
Pour aider à comprendre, voici un extrait du Cratyle de Platon sur ce thème



De la rectitude des mots

Socrate : N’est-il pas juste, alors, de commencer par les Dieux, en considérant comment ils ont pu être appelés de ce nom de « dieux », théoï ?
Hermogène : Hé ! naturellement.
Socrate : Eh bien ! voici en gros ce que, quant à moi, je suppose. A mes yeux, les hommes qui les premiers, ont vécu en Hellade n’ont connu d’autres dieux que ceux-là mêmes qui, maintenant, sont ceux des Barbares : Soleil, Lune, Terre, Astres, Ciel. Aussi, du fait qu’ils les voyaient tous s’élancer dans une course sans fin, théonta, ils sont partis de cette propriété-là, propriété de « courir », théïn, pour les dénommer « dieux » théoï ; prenant pour la suite connaissance de tous les autres dieux, ils les désignent dès lors de ce nom. Y a t-il à mon langage quelque air de vérité, ou bien pas du tout ?
Hermogène : Mais oui ! tout à fait l’air.
(traduction Léon Robin, Bibliothèque de La Pléiade, nrf 1950)
Il est affligeant de rencontrer ce mot inadapté dans des écrits, ou encore de l’entendre dans des conférences de supposés érudits, lorsqu’il est sensé traduire des concepts métaphysiques dont les auteurs du texte original ont scrupuleusement choisi les termes, porteurs dans leurs lettres d’informations et de significations symboliques.

Quelle image infantile évoque ce mot de nos jours ?
Celle d’un papy caractériel vautré sur un nuage, celle que les peintres de la Renaissance ont « immortalisée » (lol !) en ce qu’Einstein appelait « le Vieux ». A ce propos voici l’origine de la phrase « Dieu ne joue pas aux dés » attribuée au savant :
« La mécanique quantique force le respect. Mais une petite voix me dit que ce n’est pas encore avéré. La théorie rend compte de beaucoup de choses mais ne nous rapproche pas vraiment des secrets du Vieux. En tout cas, je suis convaincu que lui ne joue pas aux dés. »
(lettre à Max Born du 4/12/1926)

Dans la tradition du judaïsme il est convenu de ne pas retranscrire ni prononcer les différents noms et qualificatifs attribués au principe suprême tel qu’ils sont écrits dans le texte. A l’origine cette précaution ne concernait que le Tétragramme par respect et crainte d’une destruction du document sur lequel les quatre lettres étaient mentionnées. Ensuite cette précaution a été étendue à d’autres mots.
Le comble du ridicule est atteint par de zélés et pieux traducteurs qui, déjà fautifs d’une erreur de transmission, écrivent D.ieu lorsqu’ils rencontrent une de ces abstractions verbales dans un texte.
Leur travail est souvent précieux et inestimable pour ceux qui n’ont pas accès à l’original, mais par pitié qu’ils arrêtent de se ridiculiser face à l’espace-temps éternel. Traduire le Tétragramme, ses abréviations et ses noms de substitution comme « le rocher » ou « le lieu » par un mot aussi galvaudé, c’est l’abaisser au niveau d’un Jupiter (exploits amoureux compris pour certains).


Voyons quels sont les termes intraduisibles du « TaNaKh » (Bible) que des traducteurs conditionnés par 2000 ans de crétinisme rendent par Dieu :
אל :
Al prononcé El, le nom le plus souvent traduit par Dieu par commodité.
Ce nom est composé des lettres aleph et lamed. Aleph, c’est le Un et lamed a le sens de transmission et d’enseignement.
Sa valeur numérique est 31.
31 est un nombre premier dont la valeur triangulaire est 496, nombre parfait.
496 est la valeur du mot מלכות, Malkhouth, le Royaume, nom de la dixième séphirah, symbole de la spiritualité dans la matière.
496 est le résultat numérique des équations résolues en 1984 par John Schwartz et Michael Green, résultat qui laisse espérer l’unification des quatre forces de la matière, théorie des cordes ou non.

 אלהים
Elohim. Edouard Dhorme dans sa traduction publiée par la Bibliothèque de La Pléiade a respecté ce nom intraduisible dans le contexte du monothéisme puisqu’il s’agit d’un pluriel. C’est à ce principe qu’est attribué la création de l’homme « à notre image comme à notre ressemblance », c’est à dire mâle et femelle, peut-être une allusion à la force électromagnétique dans la formation de la matière…
La valeur de ce nom est 86, et 86 multiplié par 26 valeur des quatre lettres composant le Tétragramme, est égal à 2236, autant dire √5 en oubliant la virgule….



אדני
 Adonaï, c’est le Kurios des Grecs et le Lord des anglophones, Ce sont les voyelles de ce nom qui placées sous les quatre lettres du Tétragramme ont donné naissance à l’inénarrable Jéhovah…
La valeur de ce nom est 65.
652 = 4225, et sa triangulaire est 2145.
4225 + 2145 = 6370, c’est à dire 637 x 10.
637 = 611 + 26.
31 + 86 + 65 = 182, valeur du nom YÂQoB, et 26 x 7.

שדי :
Shadaï, valeur 314… sans commentaire
314 + 86 = 400 valeur de ת, TaV, la dernière lettre de l’alphabet.
314 + 26 = 340, valeur du mot שם, SheM, nom. HaSheM, le Nom, est une expression de substitution du Tétragramme.
314 + 182 = 496


 אהיה
AheYeH, (Je serai et non je suis)
Valeur du mot : 21
212 = 441 ; triangulaire de 21 = 231
441 est la valeur du mot AMeTH, vérité
441 + 231 = 672, nombre tri-parfait.
21 + 26 + 31 + 65 = 143
En valeur pleine des lettres qui le composent, le mot  AheYeH égale :
111 + 6 + 20 + 6 = 143
143 comme 637 et 231 figurent dans les coefficients de polynômes indispensables en mécanique quantique.

אהיה אשר אהיה
Expression intraduisible citée en Exode 3 :14, rendue dans le meilleur des cas par « Je serai ce que je serai » et dans le pire par « je suis ce que je suis », a pour valeur totale :
21 + 501 + 21 = 543
31 + 86 + 65 + 314 + 21 + 26 = 543
La somme des quatre diviseurs de 543 (1+3+181+543) est égale à 728 (26×28)

5436, c’est la valeur du nombre 207 en base 6.
207 est la valeur du mot אור, lumière, mais surtout celle de אין סופ.
אין סופ : 61 + 146 = 207, Eyn Soph, c’est l’Inconnaissable absolu


Pour conclure

Henri Atlan, biologiste et philosophe, professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales ainsi qu’aux facultés de médecine de l’université de Paris et de Jérusalem, précise dans « Les étincelles du hasard » :

Il est temps, en effet, de rappeler qu’il n’existe pas non plus en hébreu, comme pour le mot personna, de traduction littérale du mot Deus ; pas de mot hébreu dont la signification serait celle de Theos grec ou de Deus latin, ni, a fortiori, de Dieu, God, etc., des langues occidentales modernes.

Il est remarquable que les commentaires rabbiniques plus tardifs aient établi une identité, ou plus exactement une égalité puisqu’il s’agit d’égalité par guematria – par la somme des valeurs numériques de leurs lettres respectives -, entre hateva’, - «la nature», et elohim, « dieux ».

Ce qu’on pourrait appeler le monisme juif de l’infini est caractérisé par l’absence de notion de Dieu ; ce qui permet d’emprunter donc librement toute notion qui peut être utile pour parler de nos expériences, mêmes les plus subtiles et les plus élevées, sans pourtant tomber dans le risque mortifère des idolâtries.
(Les étincelles du hasard, tome II ; La librairie du XXe siècle, Editions du Seuil, 1999)








mercredi 14 décembre 2011

Solstices divers!

 Natalis Solis invicti
(ou Néo-Hélios)
Par Raymonde Reznikov  


La première caractéristique de la fête de Noël est sa correspondance astronomique avec le solstice d’hiver qui marque la naissance du soleil nouveau ou « Néo-hélios », terme contracté en No-ël.. On remarquera que la France est le seul pays européen à perpétuer l’appellation « Noël », ce qui par Alexandrie interposée, la rattache à la plus antique tradition du sabéïsme et de l’héliolâtrie.

La deuxième caractéristique de cette fête est qu’elle est devenue synonyme de naissance d’un envoyé divin, le phénomène cosmique ayant été anthropomorphisé. Ce qu’il faut souligner, c’est que le thème de la nativité n’est pas propre au christianisme mais qu’au contraire, le modèle du mythe actuel se trouve quasiment tel quel dans les théogonies vieilles de plusieurs millénaires, décrivant le même processus au lieu et à la date près.

En effet, toutes les religions qui prévoient un intercesseur entre les dieux et les hommes stipulent que la naissance de cet être ne peut se faire que par l’intermédiaire d’une vierge pure.

Au cours des cinq millénaires qui ont précédé l’ère commune, on trouve ainsi de nombreux exemples de vierges enfantant un intercesseur, voire un dieu par l’opération d’un esprit divin.

Ainsi par exemple : Neith enfanta Ammon ; Devaki : Khrishna ; Nana : Atys ; Sémélé : Dionysos ; Calliopé : Orphée ; Maya : Agni ; Maïa : Bouddha ; Marie : Jésus.
Cette énumération est loin d’être exhaustive, mais elle montre néanmoins que le thème est très prégnant dans la mentalité humaine et ce depuis la plus haute antiquité:

« Presque tous les éléments de la légende du Christ se trouve dans le Véda, sa double filiation, sa conception miraculeuse, sa naissance avant l’aurore, son baptême dans les eaux, l’onction sainte d’où il tire son nom (christos – oint), sa science précoce, sa transfiguration, ses miracles, son ascension vers le ciel où il va rejoindre le Père céleste qui l’avait engendré éternellement pour être le sauveur des hommes. »
(Emile Burnouf, directeur honoraire de l’Ecole d’Athènes, dans La science des religions, éditions Maisonneuve Frères, Paris 1885)

Inde

Agni est le second personnage d’une trinité védique, le fils, mais il est de loin le plus important. Sa place est sur la terre. Il est la vie et la pensée en chacun des êtres qui vivent et pensent. Son père céleste est Savitri dont la demeure est dans le soleil. Sa naissance est mystérieuse. Il a un père terrestre Twastri, charpentier de son état, mais d’une autre manière il est venu du ciel conçu dans le sein maternel de la vierge Maya par Vâyu, le troisième élément de la trinité, le Souffle.

La naissance d’Agni est signalée au prêtre astronome par l’apparition d’une étoile nommée en sanscrit « Savanagraha ». Dès qu’il l’a vue, le prêtre annonce au peuple la bonne nouvelle, et celui-ci accoure des campagnes pour adorer le nouveau-né…etc..

La même légende s’est aussi substituée à l’histoire du prince Siddharta, né à Kapilavatsu, au nord de Bénarès au sixième siècle avant l’ère vulgaire.

La veille de son mariage, la vierge Maïa se vit en songe transportée dans une grotte de l’Himalaya. Un éléphant blanc, rayonnant de lumière, tenant dans sa trompe une fleur de lotus, s’approcha d’elle et s’absorba dans son sein. Les Brahmanes consultés, dirent que Maïa quoique vierge portait en elle l’œuvre d’un esprit saint et qu’elle enfanterait un Bouddha. La naissance eut lieu quatre jours après le solstice d’hiver.
Inutile d’évoquer encore la légende de Krishna et de sa mère, la vierge Dévaki, de sa naissance miraculeuse, des bergers qui en prirent soin. Les Rishis (les Sages) vinrent le saluer et un détail : le roi Kansa fit massacrer 40 000 nouveaux nés dans l’espoir de tuer celui qui devait le détrôner.



Fresque de Louxor, photo Wikimedia

Egypte

Moins connue est la biographie mythique du pharaon Amenhotep III, rapportée par l’égyptologue anglais Gérald Massey au siècle dernier, d’après les fresques des murs intérieurs du temple de Louxor. On y voit Toth, le messager des dieux, saluer la reine-vierge Mut-em-ua, pour lui annoncer la naissance d’un fils ; puis le dieu Kneph aidé d’Hathor préparer et disposer le germe de l’enfant à venir ; puis la mère en travail sur un tabouret et la sage-femme recevant le nouveau-né dans une grotte. Ensuite on peut voir le jeune enfant assis sur le trône acceptant l’hommage des dieux et des hommes ; derrière lui se tient le dieu Kneph et à sa droite trois esprits à genoux lui offrant des présents. Amenhotep III est le père du pharaon Akhenaton, il régna 38 ans sur l’Egypte au quatorzième siècle avant l’ère commune.

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Amenhotep III, photo British Museum 

Une des légendes sur le dieu Horus dit que celui-ci naquit au solstice d’hiver dans « l’Apta », une crèche ou mangeoire, et les habitants d’Alexandrie avaient coutume de porter le nouveau-né dans sa « crèche » en procession dans les rues de la ville.

Dusarès
On sait d'après l'évêque de Chypre Epiphane, que le Arabes de Pétra célébraient la naissance de Dusarès, un dieu identifié à Tammouz et à Dionysos par les Grecs et les Romains, le 25 décembre. Dusarès passait pour le fils d'une vierge nommée Khaamou ou Khabou

Mithra

Il en est de même pour le dieu Mithra, le « Sol Invictus ». Celui-ci naquit le 25 décembre et il fut représenté sur les bas-reliefs sortant d’un rocher, en présence de bergers. La stèle trouvée à Poetovio en Slovénie montrent ceux-ci entrain de participer à l’événement.

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Stèle de Poetovio: Bergers prêtant assistance à la naissance de Mithra; photo montesion.it

Au quatrième siècle, l’église ne pouvant lutter contre une fête trop populaire dans l’aristocratie et dans l’armée romaines décida de récupérer la date et tout son symbolisme pour commémorer la naissance de son héros.
" Ce qui est profondément gênant, toutefois, si l’on décide de lire le « Nouveau Testament » avec un œil d’historien, c’est que lorsque sont enlevés les emprunts et les invraisemblances, il ne semble rester -- rien ."

Questions d'histoire

Par Neutrinos

Qui est le personnage dont la naissance est, de nos jours, fêtée le 25 décembre ?
 
 Serait-ce d’après les apologistes au service de la secte, l’individu qui a réussi l’exploit d’être né deux fois à dix ans d’intervalle : une fois sous Hérode le Grand décédé avant l’an 749 de Rome, et une autre fois dix ans plus tard lors du recensement de Quirinius. De plus, le personnage né lors du recensement aurait eu un cousin, Jean, de six mois plus âgé que lui, mais né au temps du fameux roi Hérode, c’est à dire dix ans plus tôt, d’après le même chroniqueur, un certain Luc…
Pour corser l’affaire, le même Luc déclare que son héros, né lors du recensement, avait 30 ans l’an quinze du principat de Tibère, c’est à dire 23 ans plus tard. Il serait mort à l’âge de 33 ans, alors qu’un autre chroniqueur, Jean, prétend qu’il aurait frisé la cinquantaine lors de sa mort…
Question à un euro :
Comment concilier ces éléments biographiques contradictoires ?



Aberration génétique !

Ce personnage, né de père inconnu, se prétendait descendant du roi David. Pour remonter jusqu’à cet illustre ancêtre, ses biographes présentent deux généalogies différentes de son … père adoptif ; généalogies totalement inconciliables puisque l’une d’elle saute quatorze générations, soit trois à quatre siècles : une bagatelle ! Elles ne s’accordent même pas sur l’identité du grand-père, Jacob ou Hélie ?

Question :
Pourquoi donner la généalogie par les ascendants de l’artisan en charpentes, puisque celui-ci n’est pas le père ; et pourquoi tant de différences entre les deux chroniqueurs ?
(Matthieu 1, 1-16 et Luc 3, 23-28)

Mais ce n'est pas tout, d'après le premier, les malheureux parents avec leur nourrisson durent fuir en Egypte la colère du roi Hérode.
D'après le second, il n'est pas question de fuite et maman se rend au Temple de Jérusalem 40 jours après la naissance pour sa purification, comme le veut la Loi. Cet évènement est d'ailleurs commémoré le 2 février.
Cherchez l'erreur!

Note:
Le recensement de Quirinius est un évènement historique factuel.
Pour ceux qui cherchent à "noyer le poisson", il faut préciser qu'aucun recensement n'a eu lieu en Judée sous le règne d'Hérode le Grand. La Judée était alors un royaume vassal de Rome mais encore indépendant. La Judée n'est devenue province romaine qu'après la mort de ce roi en raison de l'incompétence de son successeur.



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mardi 13 décembre 2011

La neige sexangulaire

La Strena ou la neige sexangulaire
Par Raymonde Reznikov
« …les flocons tombent du ciel et sont pareils aux étoiles »  (Kepler)

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Montségur le 10/01/10 vu par Laurent Crassous Photography

En regardant la neige tomber sur Montségur, j’ai pensé à un petit ouvrage, presque inconnu de Johann Kepler : La Strena (l’étrenne).
L’astronome a rédigé ces quelques pages à Prague, afin de les offrir en cadeau pour le Jour de l’An 1610, à son ami et protecteur von Wackenfels, un haut personnage de la cour de l’empereur Rodolphe II.
En décrivant la géométrie des cristaux de neige, Kepler en arrive à méditer sur la structure de la matière, structure associée à la forme hexagonale.
Voici quelques lignes extraites de La Strena, offerte il y a 400 ans par Kepler à « Monsieur l’illustre Conseiller aulique de Sa Majesté l’Empereur »
Le texte en latin a été traduit par Robert Halleux pour le C.N.R.S.. Il a été publié par la Librairie J. Vrin (Paris 1975).



Les petites étoiles de neige
Mais trêve de plaisanteries : venons-en au fait. Chaque fois qu’il se met à neiger, il arrive régulièrement que les premières particules de neige affectent la forme d’un astérisque à six angles. Ce fait implique une cause bien déterminée. Car si cela se produit par hasard, pourquoi les flocons ne tombent-ils pas aussi avec cinq angles ou bien sept ? Pourquoi sont-ils toujours sexangulaires (du moins quand ils ne sont pas encore agglomérés en une masse confuse par diverses impulsions, mais demeurent dispersés et distincts) ?

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Photo mon-herboristerie.com

Après avoir reconnu « l’archétype de beauté qui est dans l’hexagone », Kepler évoque :
Les alvéoles des abeilles
Les corps réguliers rhombiques associés aux nombres 12 et 30.
La figure du grain de grenade et celle que les pois prennent sous la pression.
Les coquilles d’escargots.

Les corps réguliers utilisant le quinaire issus de la proportion divine, avec un rappel de la suite de Fibonacci.
L’influence du froid sur la cause de la figure étoilée de la neige, et le givre sur les fenêtres.

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Art by wind and snow par Laurent Crassous Photography

Réflexion pour Rien
… ces petites étoiles, en tombant, consistent en trois diamètres velus soudés en un point, leurs six extrémités étant distribuées régulièrement en cercle de sorte qu’elles tombent seulement sur trois rayons velus (…)
Mais ainsi la question n’est pas discutée, mais seulement reportée. Car on ne voit pas pourquoi ce n’est pas cinq ou sept, mais bien six rayons velus qui s’ajustent dans le même centre. Et si vous demandez aux géomètres dans quelle figure trois diamètres se coupent à angles droits, c’est-à-dire en forme de double croix dans le même centre, on vous répondra : dans l’octaèdre, quand on relie les angles opposés. L’octaèdre, en effet, possède six angles. Comment donc se fait-il que la neige en tombant, avant de s’aplanir, avec ses trois diamètres velus se coupant à angle droit, imite elle-même le squelette même d’un octaèdre ? Au point que, si vous joigniez par douze droites les extrémités voisines des rayons, vous représenteriez le corps complet d’un octaèdre.
Note : 6 + 8 + 12 = 26.
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Pourquoi la figure est de préférence sexangulaire
Pourquoi donc cette forme sexangulaire ? Est-ce parce que, parmi les polygones réguliers, c’est la première figure vraiment plane et qui ne s’unit à elle-même dans aucun solide ? En effet, le triangle, le quadrilatère, le pentagone forment des solides. Est-ce parce que l’hexagone couvre un plan sans laisser de vide ? Mais le triangle et le quadrilatère font de même. Est-ce parce que cette figure est la plus proche du cercle parmi celles qui couvrent un plan sans laisser de vide ? Y a-t-il un critère de différenciation entre la faculté figurant les corps stériles et celle figurant les corps féconds, dans le fait que l’une forme les triangles et les hexagones, l’autre les pentagones ? Ou enfin est-ce que la nature elle-même de cette âme formatrice participe de l’hexagone dans le repli de son essence ?

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Citations sur la neige
Zohar II, 281b (adjonctions à 209b) : « Lorsque le Saint, béni soit-il, créa le Paradis, il prit la neige sous son trône glorieux et en forma le sol du Paradis. »
Sepher Yetsirah I, 11 (version GR’A, traduction Virya) : …Il traça et sculpta 22 lettres sorties d’un Tohu Bohu de boue et d’argile. Il les traça comme une sorte de jardin. Il les sculpta comme une sorte de mur. Il les déploya comme une sorte de toit. Il versa de la neige et elles devinrent poussière, car il est écrit : « Il dit à la neige : Tombe sur la terre ! ».
Le mot neige : שלג formé des lettres Shin, Lamed et Guimel a pour valeur, 300 + 30 + 3 = 333.

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Givre sur Montségur: Laurent Crassous Photography
Revoir
A propos de Kepler : Nombres et Mystères 2, article du 13/05/09 ; Sur les traces de Johann Kepler, article du 30/06/09
Sur l’hexagone : Numérologie – 288, article du 23/08/09 et Numérologie du 18/05/09
Sur l’octaèdre : Nombres et Mystères 3, du 18/11/09

Article publié sur:
http://montseguraucoindestemps.unblog.fr/2010/01/12/la-neige-sexangulaire/